Fin mars 2025, une opération de fonçage sous l’autoroute A41 a démarré pour poursuivre la construction du réseau de chauffage urbain à Meylan. Cette technique, essentielle pour l’extension du réseau de chauffage urbain Grenoble Alpes Chaleur Meylan, allie efficacité et respect de l’environnement.
Un fonçage, c’est quoi ?
Le fonçage permet de poser des canalisations sans ouvrir de tranchées, minimisant ainsi les perturbations sur le trafic routier et l’environnement. Il s’agit d’une méthode de travaux qui consiste à pousser des tubes en acier dans le sol depuis une fosse d’entrée vers une fosse de sortie. Ces tubes sont assemblés les uns aux autres au fur et à mesure de leur progression, guidés par un rail. Les tubes aller et retour du réseau de chauffage sont ensuite eux-mêmes installés à l’intérieur des tubes de fonçage. Enfin, cette technique est particulièrement utile pour franchir des obstacles tels que les autoroutes, les voies ferrées, ou les cours d’eau.
De nombreux avantages
Les avantages du fonçage sont nombreux. Tout d’abord, cette méthode permet de réaliser des travaux sous des infrastructures existantes sans interrompre leur fonctionnement. Cela signifie que le trafic routier sur l’autoroute n’a pas été affecté pendant l’installation du réseau de chauffage urbain. De plus, en évitant de creuser des tranchées, cette méthode limite les impacts sur le terrain et préserve l’écosystème local. Enfin, le fonçage permet de poser des canalisations de manière précise et rapide, garantissant une installation sécurisée et durable.
Une étape importante pour le réseau
Cette étape est essentielle pour la création du réseau de chauffage urbain Grenoble Alpes Chaleur Meylan.
À terme, le réseau s’étendra sur 11 km et desservira environ 2 600 équivalents-logements composés de copropriétés privées d’habitation et de plusieurs bâtiments communaux. La mise en service du réseau est prévue courant 2025.
En parallèle, des travaux sont menés pour créer une sous-station d’échange reliée au nouveau centre de valorisation énergétique des déchets, Athanor, où sont incinérés les déchets ménagers des foyers de l’agglomération grenobloise et des communautés de communes avoisinantes. Le réseau sera alors alimenté à 85 % par cette chaleur fatale et permettra ainsi d’éviter chaque année l’émission de 4 700 tonnes de CO2.